PLUS ESCLAVE MAIS FILS - COMMENTAIRE. DE L'EPITRE AUX GALATES - COLL. LES CHOSES ENTENDUES
« …, l’épître aux Galates apparemment si éloignée de nos besoins immédiats et pourtant de première impor-tance quant à notre vie personnelle, nous invite à l’expérience de la liberté glorieuse des enfants de Dieu. La vie de la chair rend l’homme à la fois esclave de la loi et esclave du péché. En restant sous ce régime, il ne connaît que culpabilité ou orgueil, oscillant sans cesse de l’un à l’autre tout en voulant faire le bien. Alors intervient la croix. D’elle découle la grâce, celle qui sauve et libère. A l’instar de l’épître aux Romains, la vie de l’Esprit est ici proclamée comme puissance de vie impérissable.
C’est en la recevant avec foi que commence une nouvelle ère de liberté : affranchis de la condition d’esclave, nous devenons fils dans le Fils, héritiers des promesses, libres dans la maison de Père !
Considérant un bien si précieux, Paul s’évertue à dénoncer tout ce qui outrage l’Esprit de la grâce et en particulier l’esprit religieux, danger menaçant pour les Galates mais aussi pour nous qui, tout comme eux, sommes parvenus ‘à la fin des siècles’ ». Quatrième de couverture - 322 pages
Cet ouvrage est retenu dans notre assortiment.
Cet
ouvrage se veut être une description de la vie chrétienne par la grâce
sous l’action de l’Esprit. Il y a abondance de citations bibliques pour
appuyer l’argumentation. Les pages 115 et suivantes présentent une
attitude équilibrée quant à la réception du Saint-Esprit. Les idées
avancées aux pages 137 à 143 sur la raison d’être de la Loi sont
intéressantes.
Les différents auteurs sont certes honnêtes et chargés du désir de
décrire une vie chrétienne menant à la liberté des enfants de Dieu, mais
leur discours et parfois trop abrupt, exagéré ou sans nuance, notamment
à la page 175 qui décrit la situation de parents chrétiens en
difficulté avec leurs enfants adolescents, ou encore le « Portrait du
légaliste » à la page 193.
A noter qu’il s’agit moins d’un commentaire sur l’épître aux Galates
qu’un plaidoyer contre le légalisme. Le texte n’est pas toujours aisé à
lire et souffre trop souvent de redondance.
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